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A propos de l’artiste : A 34 ans, l’Irlandais Barry Moore est déjà l’auteur d’un premier album remarqué (Rat Race, 2021) et d’un tube (Hey Now, 6 millions d’écoutes sur Spotify).
Trois ans plus tard, le Parisien d’adoption qui a grandi à Drogheda, petite ville industrielle située à 30 minutes de Dublin, revient avec un nouvel EP signé chez Spookland, enregistré avec l’aide de Yodelice, réalisé par Régis Ceccarelli et masterisé par une légende de la French touch (Alex Gopher).
A propos du single Collateral : Inspiré par les grandes heures du Brit Rock dansant (Arctic Monkeys, Blur, Bloc Party), Collateral est un banger anglo-saxon mariant songwriting et ironie pour évoquer le besoin d’un plan B en cas de problème (« I’ve got collateral if you don’t smile / I got the medicine, just your style / And I’m going out fighting, lying, dying, I’m delivered »).
Biographie :
Depuis l’apparition des outils d’intelligence artificielle, générer de la musique n’a a priori jamais été aussi facile. On peut par exemple demander aux machines un titre à la manière de The Streets, puis l’écouter trente secondes plus tard en se prenant pour un Mike Skinner d’occasion. Mais si vous souhaitez entendre des titres résumant les grands sentiments humains en 3 minutes, au carrefour entre le songwriting d’Alex Turner (Arctic Monkeys) et celui de Blur, il faudra plus qu’un clic sur le laptop. En somme : if you want more, you need Barry Moore.
Trois ans après son premier album, l’Irlandais est de retour. Trois ans qui ressemblent à l’écart entre deux saisons d’une série Netflix tant le nouvel EP Collateral marque une évolution depuis Rat Race.« Avec le Covid, j’ai eu beaucoup de temps pour laisser les compositions mijoter explique le musicien signé depuis ses débuts chez Spookland, et avec le recul, ces chansons reflètent parfaitement mon état d’esprit actuel. Collateral est plus cynique que mon premier album, c’est plein d’humour noir ».Cette écriture typiquement anglo-saxonne et digne de la grande époque britrock, on la retrouve dès le mini-tube Sleepless, guitares en avant à la Bloc Party ou Editors, et la mutation se poursuit sur le single Collateral, finalement plus post-punk que post Brexit.
Si l’EP Collateral signe le grand retour de l’Irlandais installé à Paris depuis 2013, c’est peut-être aussi parce que celui qui a grandi avec le UK garage signe ici ses premières compositions en tant que songwriter. « Mon premier album Rat Race, c’était un Barry Moore de 27 ans qui écrivait sur un Barry de 22 ans rajoute l’ancien diplômé en business et économie, avec Collateral, c’est un Barry de 34 ans qui écrit sur un Barry de 34 ans ». Et alors que Rat Race faisait le bilan de son adolescence passée à Drogheda, les six nouveaux titres de l’EP permettent à Barry de s’essayer à une écriture plus universelle sur des sujets chers à chacun : Sleepless, sur le fait de se mentir à soi-même et aux autres, Collateral sur notre rapport tordu à la vérité, ou Ephemeral, sur le fait que tout a un début et une fin. 2024 pour Barry Moore, c’est surtout la fin du début.
Les pieds solidement ancrés au sol, le trentenaire fait aujourd’hui ses adieux au cliché du lad anglais posant sur un mur de briques rouges tel un Billy Elliot découvrant Ian Dury. « Je ne suis pas aussi irlandais que les gens le pensent », dit-il dans un français parfait. « Pour moi cet EP, c’est une analyse un peu négative de la condition humaine, chaque chanson parle de ces défauts universels qui font de nous des êtres humains : les petits mensonges, notre relation à l’argent, tous ces petits écarts qui nous rendent faillibles. » Loin d’être un album de rap en pur égo trip, Collateral est donc un parfait condensé de storytelling, au sens anglais du terme, pas si éloigné que ça de l’univers de Pete Doherty. Raconter des histoires, comme disait l’autre, c’est son projet. « J’ai toujours été incapable d’écouter un album avec des paroles mal ficelées. J’ai besoin de belles métaphores, de jeux de mots, d’allitérations. La musique, j’y suis venu en commençant d’abord par écrire des poèmes. Et le mot collatéral pour moi, ça parle de la solution que chaque être humain peut trouver pour échapper à la pire des situations, cette arme qu’on imagine tous à un moment pour sortir de l’impasse ».
Pour Barry Moore, la meilleure des options c’est donc ce nouvel EP avec 6 premières cartouches chargées dedans, toujours sur le label Spookland de Yodelice, son parrain musical depuis 2016 et «toujours là pour lui dans les grands moments de vérité ». Pour le prochain, il faudra attendre début 2025 et la sortie d’un futur deuxième album.
On Tour
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4 Montée de la Coche 38630 THUELLIN
France (FR)
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