Pionnière de la guitare sur internet, Laura Cox a ouvert la voie à beaucoup de jeunes guitaristes, et fait dorénavant partie des guitaristes incontournables en France. En quelques années, elle s’est créée une immense communauté sur internet (plus de 500 000 abonnés à travers le monde et 100 millions de vues sur sa chaîne Youtube), et a su s’en servir pour passer du virtuel au réel, en développant son projet live.
Laura compte parmi les rares figures du net à avoir percé « sur le terrain » et mène ainsi une double carrière, prouvant que la vie de Youtubeuse et de « rocker on tour » peuvent cohabiter. Les guitar heroes Slash, Mark Knopfler ou encore Joe Bonamassa lui ont fait découvrir l’intemporalité du rock, qu’elle a par la suite agrémenté de touches country et rock sudiste.
Ce mélange de genres a naturellement amené Laura à se passionner pour d’autres instruments, (banjo, lap steel, basse, etc.) qu’elle manie d’une spontanéité époustouflante sur scène comme dans ses vidéos Youtube. Ce bagage musical créé la richesse de cette multi-instrumentiste, qui ne se fixe aucune limite, lui permettant de se produire aussi bien dans des festivals jazz & blues que dans des festivals de musiques extrêmes. Son terrain de jeu étant infini, sa fan base s’élargit de tournées en tournées, de vidéos en vidéos.
En quelques années, elle s’est fait une place sur les plus grandes scènes d’Europe (Hellfest, Download Festival, Pol’ and Rock, etc.), partageant l’affiche avec des artistes de légende tels que les Guns n’ Roses, les Foo Fighters, Jeff Beck ou encore Deep Purple. A chacun de ses concerts, elle affirme un peu plus l’étendue de son Southern Hard Blues avec une classe et une simplicité déconcertantes.
Suite à son passage remarqué au mythique Rockpalast en 2020, la WDR, l’une des plus grandes chaînes de télévision allemande, retraçait son parcours peu commun en lui consacrant un documentaire, la hissant définitivement au rang d’icône de la guitare. Après deux albums sortis en 2017 et 2019 (Verycords/Warner), Laura Cox est de retour avec « Head Above Water », un album plus personnel, plus riche, et toujours bien ancré dans le rock.
Parfois teinté d’instruments bluegrass tels que le banjo ou le lap steel, parfois rock dans toute sa simplicité, ce troisième album nous prouve une fois de plus que Laura sait se renouveler, nous dévoilant une nouvelle facette de ses talents de musicienne. Après « Burning Bright », un second album inspiré du thème du feu, la guitariste franco-anglaise est cette fois allée puiser son inspiration au bord de l’eau, donnant vie à 11 titres aussi imprévisibles et sauvages que l’océan. La trame rock comme signature sonore, Laura joue avec les textures et les ambiances, qu’elles soient instrumentales ou vocales.
Enregistré aux célèbres studios ICP à Bruxelles, et masterisé par le multi Grammy Awardisé Ted Jensen (The Eagles, The Rolling Stones, etc.), « Head Above Water » est un voyage qui n’attend plus que la scène pour prendre toute sa dimension.